Et si la danse était l’objet d’un rêveur au service d’un spectateur qu’on espère volontaire pour dormir avec vous ; sommeil éclairé, actif, non sans le risque d’en apprendre sur soi.
Et si la danse était parfois aussi le commentaire du rêveur, son récit aussi passionnant pour l’analyste et le rêveur qu’ennuyeux pour celui qui l’écoute.
En fait, pas ou peu de mots, mais une énergie, un rythme une cadence, un corps improbable qu’on désire dans son savoir, sa « technique », qu’on appréhende dans son errance, dont on jouit par ce qu’il jubile pour nous.
Il y a dans Giselle/Rosière, la rugosité et l’obscurité, le froid de la nuit et l’éclat du métal, la blancheur du rêve et de l’elfe suspendue, le labour et le labeur, la force figurée du conte, les cailloux blancs du petit poucet et la hache de l’ogre, les récits colportés du drame et l’enivrante carburation du corps. Au fond, l’objet même de la danse ?
Non pas un discours, celui de la transmission d’un savoir mais d’une écriture, d’une recherche dont l’objet n’est pas une construction mais l’énigme d’une origine.
En présence, une femme et l’histoire de certaines d’entre elles («d’où l’éclat tragique de leur vie surgit la beauté émotive ») quand elle, seule, face au temps, en rend compte par ce « silence palpité » dont parle Mallarmé.
Tous ces vertiges convoqués, dans la folie blanche, au sommet de la corde, à la pointe de la hache, à la cognée de la masse, mais consolés d’avance par la lumière « ce déploiement de l’âme autour de l’être » (Loïe Fuller)
Et si la danse était parfois aussi le commentaire du rêveur, son récit aussi passionnant pour l’analyste et le rêveur qu’ennuyeux pour celui qui l’écoute.
En fait, pas ou peu de mots, mais une énergie, un rythme une cadence, un corps improbable qu’on désire dans son savoir, sa « technique », qu’on appréhende dans son errance, dont on jouit par ce qu’il jubile pour nous.
Il y a dans Giselle/Rosière, la rugosité et l’obscurité, le froid de la nuit et l’éclat du métal, la blancheur du rêve et de l’elfe suspendue, le labour et le labeur, la force figurée du conte, les cailloux blancs du petit poucet et la hache de l’ogre, les récits colportés du drame et l’enivrante carburation du corps. Au fond, l’objet même de la danse ?
Non pas un discours, celui de la transmission d’un savoir mais d’une écriture, d’une recherche dont l’objet n’est pas une construction mais l’énigme d’une origine.
En présence, une femme et l’histoire de certaines d’entre elles («d’où l’éclat tragique de leur vie surgit la beauté émotive ») quand elle, seule, face au temps, en rend compte par ce « silence palpité » dont parle Mallarmé.
Tous ces vertiges convoqués, dans la folie blanche, au sommet de la corde, à la pointe de la hache, à la cognée de la masse, mais consolés d’avance par la lumière « ce déploiement de l’âme autour de l’être » (Loïe Fuller)
Alain Rigout
Giselle/Rosière
Inspirée du ballet Giselle créé en 1841 par Jean Coralli et Jules Perrot
Chorégraphie et interprétation : Satchie Noro
Musique : Fred Costa
Regard à la mise en scène : Alain Rigout et Wilfride Piollet
Lumière et régie Générale : Thierry Arlot
Présenté le 23 octobre 2007 dans un champ de la ville de Brétigny-sur-orge.
Partenaires : Théâtre Brétigny, scène conventionnée du val d’orge subventionnée par le conseil général de l’Essonne. Avec le soutien des Noctambules de Nanterre et de la Ménagerie de Verre dans le cadre des accueils studio.
Remerciement à Wilfride Piollet
Inspirée du ballet Giselle créé en 1841 par Jean Coralli et Jules Perrot
Chorégraphie et interprétation : Satchie Noro
Musique : Fred Costa
Regard à la mise en scène : Alain Rigout et Wilfride Piollet
Lumière et régie Générale : Thierry Arlot
Présenté le 23 octobre 2007 dans un champ de la ville de Brétigny-sur-orge.
Partenaires : Théâtre Brétigny, scène conventionnée du val d’orge subventionnée par le conseil général de l’Essonne. Avec le soutien des Noctambules de Nanterre et de la Ménagerie de Verre dans le cadre des accueils studio.
Remerciement à Wilfride Piollet